Misive de Turcosie

Un courrier fut apporté avec précipitationà SM Alexander Ier, inquiet de ne plus avoir de nouvelles de son fils posté en Romania...

Citation :

Majesté,

Sa Majesté le Sultan Saladin XV, préférant des négociations et des accords entre nos deux nations, plus que la guerre, souhaiterait vous rencontrer en Turcosie, à Ankharna.

Sa Majesté souhaiterait aussi y voir à vos côtés votre fille Andelina, duchesse de Sverisiu. Notre Prince héritier recherche première épouse...

Nous attendons avec impatience votre réponse

Respectueusement

Younes Ibn Zeitouni
Grand Vizir de Turcosie

Salut, collègue !

Comment vont les affaires ?

Monsieur,

A qui avons-nous l'honneur d'avoir à faire?

Présentez-vous!

[quote]

Au nom du Très puissant et Très respecté Saladin XV, Sultan de Turcosie, défenseur de la foi halawite, Prince d'Hongarie, Souverain de Slavonie et des terres orientales,


demandons audience au Ksar de Romanegra.

Vu l'heure tardive à laquelle le diplomate se présentait, il fut reçut par un greffier du Chambellan du Ksar...

- Excellence, Sa Majesté vous recevra au plus vite, vous serez l'hôte du Palais cette nuit. Si vous voulez bien mettre par écrit votre requête et son but, Sa Majesté en prendra connaissance au petit jour...

Le greffier fit avancer une feuille de papier et une plume au diplomate au fez vif... Celui-ci commença son courrier par une arabesque somme toute assez jolie... Cela rappela au fonctionnaire qu'il avait grandi dans un petit village Halawite près de Buçerán et qu'il avait appris écrire le turcose... Le saurait-il encore aujourd'hui?...

/Le représentant prit sa plume/


Sa Hautesse m'envoit dans votre nation, afin de normaliser nos relations et de régler les différents contentieux territoriaux...

Le lendemain matin, un greffier vint cherche le diplomate bien peu locace que le Sultan lui envoyait... Même si le mot rédigé par le bougre ne l'avait pas convaincu, il était nécessaire de se pencher sur le sujet des conflits territoriaux qui pouvaient exister entre la Romanegra et son ancien suzerain, la Turcosie...

Une fois passés couloirs et antichambres, le diplomate fut introduit dans la salle du trône...

-Excellence, Nous espérons que la nuit romanegrine fut douce pour vous... Avez-vous apprécié la vue depuis votre suite donnant sur tout Alba? Que souhaitez-vous nous dire?

Enchanté, excellence, je suis Wassim Terraziz, délégué de l'Empire dans votre contrée. Sa Hautesse se montre prêtre à reconnaître votre sécession, au prix de la Romania.

Il va sans dire que nous nous intéressons maintenant à l'est...

Excellence,

Vous remercierez votre souverain pour sa sollicitude.
L'indépendance de la Romanegra n'est pas à reconnaître, il s'agit là d'une évidence des temps...

La Romania? Cette terre a été libérée d'un joug bien trop lourd tandis que vous vous battiez dans une guerre rétrograde...

Nous ne restituerons rien... Les armées de Turcosie sont-elles modernisées depuis la guerre? En Romanegra nous sommes à la pointe...

Comprenez bien que l'Empire ne laissera pas la Romania.

De plus nous vous demandons le général Basilescus. Tant que celui-ci sera en liberté, la Turcosie ne sera jamais en sécurité.

En ce jeudi matin, un détachement de la Garde Impériale Romanegrine se présenta devant le lieu de villégiature de Wassim Terraziz et y pénétra tout de go...

Trouvant le diplomate au lit avec deux jeunes femmes, celles-ci furent vite renvoyées dans leurs pénates et le Capitaine du détachement, Carlu Ventimigliu, s'adressa au turcose:

- Wassim Terraziz, suite aux exactions qui ont eu lieu en Turcosie, conduisant au sac du Consulat Romanégrin et à la mort d'un de nos diplomates par pendaison, nous cessons toute relation diplomatique. Vous êtes dorénavant aux arrêts!

A ces mots des gardes vinrent saisir le turcose, qui se rhabilla précipitamment et il fut rapidement emmené vers les geôles du Palais Ducal...